Le postulat de base, c’est que toutes les occasions de revoir, de relire, sont bonnes.

Donc même quand l’élève feuillète les pages de son cahier de leçons pour retrouver « la bonne page » de la leçon à revoir pour demain, rien que quand il lit les titres des leçons anciennes, c’est toujours cela de pris, c’est déjà de la réactivation.

A côté de cela, j’essaie de « forcer le destin » et imposer aux élèves de revoir leurs vieilles leçons. On revoit le futur quand on apprend le futur antérieur, on relit la leçon sur la Révolution quand on enseigne la Veme République… et, bêtement, on revoit pour demain les leçons G10 à G15 et pour jeudi prochain G15 à G20…

C’est pourquoi j’évite absolument les systèmes où les vieilles leçons sont « archivées » quelque part dans la classe et où on emporte à la maison seulement la leçon « en cours ».

Je trouve que cette histoire de leçon archivée dans un gros classeur après l’éval contribue à mettre dans la tête des élèves qu’une fois l’éval passée, on « jette » la leçon, on n’y touche plus.

C’est justement le contraire du message que j’aimerais leur faire passer : pour retenir vraiment, il faut y revenir.

2013-7-31 06:07:00
Pour que les élèves mémorisent

charivari

Professeur des écoles (directrice d'école) en Sologne

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