Je remonte ce vieil article de 2014…

Cette année, je vais avoir des CM2, avec des niveaux… variés (rien d’inhabituel) et pour ma première classe-rien-qu’à-moi, j’avais envisagé de proposer des Plans de Travail à mes élèves.

[Qu’est-ce qu’un Plan de travail (PdT) ? C’est un document que l’on donne aux élèves présentant les travaux qu’ils auront à faire sur 1, 2 ou 3 semaines. L’élève fait les exercices qu’il souhaite dans l’ordre qu’il souhaite, avec parfois des contraintes et souvent des objectifs personnalisés, du type « réussir tant d’exercices dans telle catégorie ». Les PdT peuvent être différenciés.]

J’ai un peu étudié la question, et rencontré dans l’été des copains dont le fils travaille ainsi en CM. J’ai vu son cahier, écouté ses difficultés, pesé les avantages et inconvénients du dispositif… et décidé de ne pas utiliser les PdT. Je vous livre les avantages et inconvénients que j’ai identifiés, et qui expliquent ma décision :

Avantages :

  • L’apprentissage de l’autonomie.
    Avec les PdT, ce sont les élèves qui choisissent les exercices qu’ils vont faire (au moins leur ordre). Ils lisent seuls la consigne, et font leur exercice seuls.
  • La différenciation
    L’idée du plan de travail, c’est d’adapter les objectifs de chacun à ses besoins et ses possibilités. C’est donc un outil de différenciation. Dans certaines classes, les enseignants donnent le même PdT à chacun avec des objectifs différents (Gudule devra réussir 4 exercices « soleil » quand Barnabé aura pour objectif de réussir 7 « fleurs »). Dans d’autres, l’enseignant prépare 3 ou 4 PdT différents en fonction des besoins de ses élèves et deux voisins peuvent donc avoir des PdT complètement différents.
  • Visibilité de ce qui va être travaillé.
    Avec les PdT, les élèves ont sous les yeux les compétences qui vont être travaillées pendant la période du plan. Ils se rendent mieux compte de ce qu’ils apprennent.
  • Disponibilité de l’enseignant.
    Grâce à ce dispositif, pendant que les élèves travaillent sur leur plan, l’enseignant est disponible pour, par exemple, s’occuper en priorité d’un petit groupe d’élèves. Il peut passer plus de temps « personnalisé » avec les élèves qui en ont plus besoin, au plus près de leurs difficultés.

Inconvénients :

  • Ce dispositif conduit à différer ou même supprimer la correction collective. Or, parfois, cette correction collective, toute proche du moment où les élèves ont travaillé,  me semble nécessaire. C’est le moment où les élèves confrontent leurs difficultés, passent au tableau, écoutent les questions des autres, et les réponses apportées. Je trouve que beaucoup de choses se jouent là et cela m’ennuie que cette correction n’ait pas lieu juste après que l’élève ait travaillé sur l’exercice (voire qu’elle n’aie pas lieu du tout).
  • Avec les PdT, les bons élèves (et même parfois, les moyens) sont beaucoup « tout seuls » et j’aurais l’impression de les abandonner.
  • Avec les PdT, le maitre doit estimer à l’avance combien d’exercices vont être faits, pour chaque compétence, sur la durée du plan.
    Ca c’est difficile pour moi. Parfois, je prévois de ne faire qu’un exercice sur une compétence, et je décide d’en faire un ou deux autres le lendemain parce que je me rends compte, en corrigeant les cahiers du jour ou à l’occasion de la correction collective, que c’est mal passé. Je sais que mes estimations « à l’avance » ne seront pas toujours fiables et le manque de souplesse du dispositif me gêne donc.
  • Avec les PdT, les élèves paresseux peuvent plus facilement « se la couler douce ». J’ai l’impression qu’avec certains élèves, moins on leur en donne, moins ils en font. Il me semble aussi que le fait d’avoir beaucoup moins de contrainte de « temps » donne l’illusion aux élèves qu’ils ont deux semaines devant eux et qu’il est inutile de se presser. Certains vont mettre une demi-heure à se mettre au travail et cela se verra moins que dans un dispositif traditionnel. Bref, il me semble que les PdT ne tirent pas tout le monde vers le haut. Je préfère écrire au tableau quelques exercices « pour les plus rapides », voire préparer ponctuellement quelques feuilles de support ou d’exercices spécifiques pour les élèves qui ont des difficultés particulières.

Voilà où en est ma réflexion. Finalement, cette organisation en Plan de Travail me semble moins baguette-magique que je l’avais cru au départ. Ceci dit, je sais que chaque dispositif est efficace dès lors que le maitre se l’approprie et est conscient des faiblesses du dispositif en question. Je sais que celui-ci ne me convient pas,  mais qu’il conviendra très bien à quelqu’un d’autre (et à ses élèves) dès lors qu’on aura trouvé les moyens de :

  • ne pas laisser les élèves (y compris les bons) trop seuls derrière leurs cahiers,
  • faire des retours fréquents et collectifs sur les difficultés rencontrées,
  • prévoir des plages de temps dans la journée pour assouplir le dispositif, rajouter un exercice collectif par ci par là si besoin,
  • corriger les exercices faits autant que possible au fil de l’eau pour pouvoir réagir vite avec un élève ou un groupe d’élève qui n’a visiblement pas compris.
  • être toujours exigeant sur le soin, l’écriture, la « forme »,
  • être toujours exigeant sur la quantité de travail produite par chacun, tous les jours, sans attendre l’évaluation du plan à la fin,
  • adapter la durée du PdT à l’âge des élèves (sur 1j à une semaine pour des CE à pas plus de 2 semaines pour des CM, à mon avis) .
2016-8-15 14:58:00
Idées en vrac

charivari

Professeur des écoles (directrice d'école) en Sologne

22 commentaires

anais · 9 avril 2017 à 10 h 29 min

Bonjour,

il y a un point où je ne partage pas du tout ton avis, c’est pour la correction.
Je trouve que la correction collective ne sert à rien ! Seuls les mêmes 3 élèves écoutent et participent, au mieux les autres se contentent de recopier et souvent ils ne font strictement rien. Je trouve que ce moment n’est utile qu’aux élèves qui avaient bien réussi (et donc n’en avait pas forcément besoin. ) Je trouve qu’une correction individuelle juste après est bien plus utile même si on ne peut pas le faire tout le temps évidemment.
Voilà, c’était juste mon avis 😉

    Anaïs · 24 juillet 2018 à 10 h 36 min

    Et bien moi, je suis tout à fait d’accord avec Charivari. C’est un moment très utile pour confronter les procédures et faire des rappels à la leçon, pour qu’elle soit bien ancrée dans la tête des élèves. Dans ma classe, ce temps est très utile aux bons élèves mais surtout aux « moyens » qui découvrent comment les « bons » réussissent. Il est vrai cependant que les élèves en difficulté ne tirent pas vraiment profit de ce moment et ont plus besoin d’une aide individuelle. Mais bon, ça ne leur fait pas de mal d’écouter tout de même.

    mateolondon · 25 juillet 2018 à 16 h 38 min

    Bonjour,
    La correction collective est utile à mon sens si on en fait un vrai moment d’apprentissage, de confrontation, de mise en commun des réponses et non pas un simple « la bonne réponse était… »

    (du genre « comment tu as fait », « qu’est-ce qui a fait que tu as fait cette erreur », « regardez comme cette erreur est intéressante », etc.). Pensée comme ce moment de mise en commun où on rejoue collectivement l’exercice, ça passe et les élèves sont actifs et apprécient ce moment.

    Bonne suite
    ML

    BORDAS Caroline · 24 février 2024 à 17 h 19 min

    La correction collective est utile selon comment elle est menée… un peu comme les conseils d’élèves, même si ça n’a rien à voir, peuvent mal tourner s’ils sont mal gérés par l’enseignant! En correction collective, je ne prends pas forcément tous les élèves (j’ai tourné dans la classe et ai constaté en amont les élèves en réussite). Je demande à ce que les élèves n’écrivent pas « pendant » mais après. Je conduis le groupe pour questionner et maintenir l’intérêt de chacun. Ce n’est pas parfait…

Bénédicte · 9 avril 2017 à 10 h 46 min

Et pourtant …
Le plan de travail n’existe pas pour le plan de travail, il s’inscrit dans une démarche plus globale, avec bilan collectif quotidien, …
Va voir du côté de la pmev et des enseignants qui la pratiquent http://www.pmev.fr/ beaucoup des inconvénients que tu soulèves y sont abordés 😉

Espinath · 9 avril 2017 à 13 h 06 min

Bonjour, il serait malhonnête de dire que les pdt n’ont que des avantages et forcément on se pose tous les mêmes questions. Mais je crois qu’il y a des réponses possibles aux problèmes que tu exposes. A chaque problème sa solution, il suffira de chercher, de partager… et je suis d’accord avec toi, pas question de laisser des enfants sur le bord de la route et quoi de mieux qu’un pdt pour ça?

    Charivari · 9 avril 2017 à 16 h 55 min

    AH, bien sûr qu’il faut différencier ! Mais l’organisation en PdT n’est pas le seul dispositif qui permette de différencier, loin de là.
    Dans ma classe, par exemple, depuis plusieurs années, mes élèves travaillent deux fois par jour en ateliers différenciés (dont le parle ici). Donc chaque élève travaille à son niveau. Les élèves avancés ne sont pas « freinés » mais les élèves faibles travaillent les compétences dont ils ont besoin. C’est, je trouve, bien moins « lourd » qu’un PdT, sans compter que je n’ai pas de correction (tout, ou presque, est autocorrectif : les élèves s’entrainent pour les tests de ceinture.)

Cornafion · 24 juillet 2018 à 10 h 41 min

J’utilise un plan de travail à la semaine (ce2 à la rentrée) qui rassemble à la fois les activités proposées dans les centres (je prends la classe en 3 groupes chaque jour pour travailler les notions fondamentales, pendant ce temps les centres sont davantage de la manipulation et des jeux de notions déjà vues en collectif ou 1/3 de classe) ainsi que les ceintures de compétences (grammaire conjugaison numération et calcul).
Ce dispositif me permet de différencier, de les rendre autonomes, d’être disponible pour des plus petits groupes et de faire des corrections plus adaptées, de ne laisser seuls ni les bons, ni ceux qui se la coulent douce trop longtemps.
Le plan de travail à la semaine n’est pas trop étalé dans le temps, et j’utiliserai un plan de travail collectif pour ceux qui ne seraient pas assez autonomes ou qui voudraient passer entre les mailles…
Ce n’est probablement qu’une évolution dans ma façon de travailler, qui ne correspond pas réellement à l’idée du PdT des pédagogies PMEV ou Freinet, mais qui me correspond pour le moment ; et c’est bien là l’essentiel car si on instaure un système qui ne nous convient pas, il y a peu de chance pour qu’il passe auprès des élèves 😉

charivari · 24 juillet 2018 à 11 h 23 min

Comment gères-tu les corrections ?

Brouste · 24 juillet 2018 à 13 h 00 min

Bonjour, d’après moi, tu parles de contrat de travail et non de plan de travail.

Bonux · 24 juillet 2018 à 13 h 09 min

Effectivement. Attention à bien différencier liste, contrat et plan de travail… Voir les travaux de Sylvain Connac qui explicite clairement les différences et les objectifs de ces différents outils.

Anne Duvigneau · 24 juillet 2018 à 17 h 37 min

Bonjour, je trouve ta réflexion très intéressante et je souhaitais apporter mon témoignage afin d’y participer… j’utilise des plans de travail individuels ET quotidiens depuis deux ans avec une classe de GS-CP et j’en suis enchantée. Plus de temps avec CHACUN de mes élèves, une vraie différenciation pour les plus avancés comme pour ceux qui rencontrent plus de difficultés, moins de stigmatisation des élèves les plus en difficulté qui peuvent d’ailleurs s’exprimer pleinement dans les domaines où ils sont plus à l’aise, un vrai temps d’échange et de méthodologies pour chacun… Je fais régulièrement dans la journée des rassemblements afin de partager les procédures des uns et des autres et mets systématiquement en contact des enfants afin de déclencher des situations d’entraide et de metacognition… bref, je suis très satisfaite de ce fonctionnement, même s’il reste encore très perfectible

Ely · 27 juillet 2018 à 19 h 38 min

Merci d’avoir fait remonter cet article intéressant ! J’utilise des plans de travail pour mes CM1-CM2 et ton expérience ainsi que l’analyse que tu en fais, notamment les inconvénients 😉 m’ont permis de prendre du recul sur ma propre utilisation.
Je continuerai de les utiliser tout en étant d’accord avec toi sur ce que tu en dis car ce sont des inconvénients à prendre en compte pour ajuster notre pratique et notre fonctionnement en plan de travail. De plus, le retour que j’en ai de mes élèves et leur évolution sont vraiment des points très positifs !
Je suis en train d’écrire un article où je fais un bilan sur l’année dernière. J’y fais un lien vers ton article 😉 pour que ceux qui me liront viennent se faire un avis éclairé en ayant plusieurs points de vue 😉

Vincent c · 29 juillet 2018 à 22 h 18 min

Bonjour, je me suis lancé dans le plan de travail cette année pour mes CE1/CE2 et j’y ai trouvé beaucoup d’avantages, fort bien anticipés ici par Charivari d’ailleurs.

Mon choix a été d’y fait apparaître uniquement le travail que l’élève peut faire en autonomie totale (ou quasiment) et de manière exhaustive (donc pas du type réussir 3 exercices sur 5).
C’est d’ailleurs pour ça que je l’ai rebaptisé « plan d’autonomie ».

J’ai d’autres temps pour les exercices, les ateliers, les petits groupes de différenciations, etc….

Je dépose des plans d’autonomie (clic sur le prénom) que mes élèves ont utilisé en classe pour vous faire une idée et peut être faire avancer la réflexion ?

    meli · 30 juillet 2018 à 12 h 59 min

    Bonjour je suis interessée pour voir tes plans d’autonomie. J’y travaille aussi mais pas simple de les construire. Merci

LauV · 20 août 2018 à 12 h 08 min

Bonjour
J’utIlise les plans de travail en CM2 depuis 2 ans. Ces plans sont sur 2 semaines. Il y généralement 3 niveaux d’exercices par compétence travaillée. L’eleve choisit son niveau ( j’en oriente certains au fur et à mesure de l’année) et l’ordre d’exécution. Tous les exercices sont auto-correctifs. Il y a 3/4h par jour pour le pdt. Je regarde tous les pdt le mardi et le jeudi et je fais un retour collectif si nécessaire. Les pdt sont signés par les parents toutes les semaines.
Le principal avantage (de taille) pour moi est ma disponibilité (j’ai 32 élèves…) pendant ce temps pour expliquer à 1 ou plusieurs élèves. C’est également un très bon apprentissage de l’autonomie.
Je concède deux inconvénients : les très bons élèves y trouvent moins leur compte… et finissent par s’en lasser (je vais voir ce que je peux faire en matière de tutorat). Le + dur est la mise au travail de certains élèves…
Merci d’avoir fait cet article car il me pousse à réfléchir …

titoulematou · 1 septembre 2018 à 18 h 53 min

bonjour, et merci pour votre article.
Ce type d’organisation ne me convient pas non plus; même quand j’avais ma classe de maternelle je trouvais qu’il laisse les élèves certes autonomes mais aussi surtout tout seuls: c’est leur demander beaucoup de maturité… Et puis je trouve intéressant les moments collectifs, de conflits sociocognitifs comme on dit; tenir compte des autres, apprendre à réguler aussi sa vitesse, car plus tard , personne ne vit sur une ile déserte, où il peut faire ce qu’il veut, quand il veut…
L’année dernière et cette année je me suis posée la question pour mes groupes d’IME … contrainte sur certains groupes où les élèves ont des gros écarts de niveaux ( de TPS à début cycle 3 ) mais je ne me suis pas encore lancer … comment verbaliser des apprentissages si on est pas là… a voir donc

BLANC · 8 septembre 2018 à 11 h 38 min

Bonjour,
Après avoir lu les différents commentaires, avoir pratiqué les plans de travail sur une classe de CM1, je retiens plusieurs éléments essentiels et si évident parfois (à mon humble avis) :
1- pas de pédagogie miracle, le plan de travail reste un outil comme tant d’autres
2- je ne crois pas (depuis longtemps) au cours magistral ni à la correction collective dépassant les 15 minutes (dans une classe de CM, 29 élèves). Certes ces temps sont nécessaires voir indispensables mais doivent être très court.
3-C’est la variété des propositions d’activité qui peut peut-être permettre de faire progresser les élèves.
4-Pour ma part, j’utilise un « bar pédagogique » mon bureau plus une grande table accolée, un tabouret à roulettes, les élèves restent debout, je navigue entre les demandes d’explications de chacun, les renvoyant parfois au dictionnaire ou à leur classeur de leçons. Mais cette activité ne dépasse jamais 30 minutes.
Bon courage à toutes et à tous.

Farhan · 4 octobre 2019 à 19 h 56 min

Pas vraiment d’accord avec l’article car il y a des conditions au plan de travail et la première c’est de donner un travail adapté à l’enfant ; ne pas y aborder de notions nouvelles mais du réinvestissement ou de la régulation etc.

    charivari · 6 octobre 2019 à 16 h 24 min

    Bonjour, tu peux préciser de quels points de l’article tu parles ?

matthieu · 29 août 2020 à 22 h 57 min

Bonjour, voici comment je travaille avec les pdt:
J’ai adopté le plan de travail car je n’avais pas le choix: un CE2 CM1 CM2 de 29 élèves. Personne n’a le même niveau, donc personne ne fera la même chose.
Mes plans fonctionnent sur une semaine. Ils comprennent:
– un « contrat fichier » par jour: l’élève inscrit ce qu’il compte faire sur fichier maths et français. Je passe voir, donne mon accord, en donne plus, ou moins. L’élève retrouve son pdt le jour suivant avec mes indications et commentaires (refais l’ex 2, passe à la page 5,…
– 3 activités obligatoires par semaine à choisir dans une liste: correspondance, contribution au journal, exposé, création maths, texte libre, art, expérience science, etc
– une lecture obligatoire par semaine. Je donne plus de temps pour les gros romans.
– Lorsque j’estime que les compétences du fichier sont validées, l’élève passe à la ceinture du dessus. Une ceinture peut-être passée avec un fichier réussi à 100%, mais aussi au regard du travail sur les autres activités citées au-dessus.

En passant une ceinture, l’élève a de nouveaux droits: jeux, décisions, organisation du conseil, écoute musique… et aussi (le plus important) le devoir de s’inscrire au tableau « j’offre mon aide » pour les ceintures sous la sienne
C’est comme ça que les inconvénients du pdt que tu évoques se voient en grande partie palliés:
– Aucun élève n’est seul, les moins bons bénéficient d’une aide sans faire la queue à mon bureau, les meilleurs reviennent sur leur connaissances et les consolident. La correction collective devient alors vraiment accessoire.
– Même les plus grosse feignasses en mettent un coup lorsqu’ils voient ce qu’ils peuvent obtenir.
Au début, je fixais le temps de pdt sur une heure après les rituels, mais environ trois semaines après la rentrée, ils commençaient à aller chercher leur classeur en début de matinée et à se mettre au boulot. J’ai donc laisser tomber les rituels. Maintenant, tout le monde bosse toute la matinée à son rythme. J’ai halluciné. Ceux qui ont bien avancés jouent, ceux qui sont à la traîne sont aidés, personne n’est seul. C’est magique, je ne reviendrais jamais en arrière.
A mon avis, le pdt est totalement lié à l’entraide. C’est le plus important. Il faut obligatoirement qu’il soit accompagné d’un système de tutorat ou d’aide entre élèves d’une forme ou d’une autre.

Des ateliers au CM2 ? La différenciation, c’est possible ! – Charivari à l'école · 22 juillet 2018 à 11 h 08 min

[…] (voir ici un aperçu de mon emploi du temps). Je ne travaille pas en « plan de travail » (pourquoi ? Clic)J’ai attendu un peu avant de faire un article ici, histoire d’être sure que je […]

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